VEGAN ou PAS ou PAS QUE .... Les végétaux sont-ils meilleurs pour la performance ?

Ce documentaire a imprimé vos esprits  en montrant ce qu'aucun film sur le véganisme n'a montré auparavant: les athlètes VEGAN  peuvent être tout aussi performants ( voire plus) que ceux qui suivent des régimes plus conventionnels.

Ils nous montrent des stars comme David Haye, Venus Williams, Novak Djokovic,... qui associent à l'alimentation végan une meilleure récupération et performance.

Nous ne prenons pas parti car nous sommes respectueux des choix individuels et bien entendu les athlètes végan peuvent performer aussi bien que les autres. Nous souhaitons aussi, comme le film le suggère aussi, noter que la supplémentation semble être la clé pour ces athlètes qui deviennent totalement végétaliens (c'est-à-dire qu'elle est encore plus importante que pour les omnivores).

C'est assez logique: si vous n'obtenez pas tous les nutriments dont vous avez besoin à partir de certains sources d'aliments , vous devrez les obtenir à partir de suppléments.

Sur ce point, nous nous référons aux travaux de David Rogerson (Academy of Sport and Physical Activity, Sheffield Hallam University, UK) et plus particulièrement un article paru en 2017 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5598028/
En résumé, le véganisme crée des défis dont il faut tenir compte lors de la définition d'une stratégie de nutrition, comme l'apport adéquat en vitamine B12, fer, zinc, calcium, iode et vitamine D, ainsi que des protéines (dont les BCAA) et les les acides gras oméga-3. Cependant, relève ces scientifiques, ces déficiences peuvent être comblée grâce à une supplémentation appropriée. Cette publication affirme qu'un régime végétalien nutritif peut être conçu pour répondre de manière satisfaisante aux besoins alimentaires de la plupart des athlètes. De plus, il a été suggéré que la supplémentation en créatine et en[bêta]-alanine pourrait être particulièrement utile aux athlètes végétaliens, en raison des régimes végétariens qui favorisent la diminution de la créatine musculaire et des niveaux de carnosine musculaire chez les consommateurs.

En un tableau ( issu de ces travaux)  , cela donne: